journée d'études / Leviers et théâtres de l'influence russe : de l'Ukraine au 'Sud Global

Publié le 1 février 2024 Mis à jour le 1 février 2024
Date(s)

le 8 mars 2024

9h30-17h30
Campus Condorcet, Bâtiment de la Recherche Nord, Salle 0.010
14 cours des Humanités 93322 Aubervilliers
Depuis l’indépendance de l’Ukraine en août 1991, et plus particulièrement depuis la Révolution orange en 2004, la Russie perçoit tout signe de rapprochement entre l’Ukraine et l'Occident comme une menace pour ses intérêts stratégiques et sa sécurité. Bien avant de provoquer le conflit de haute intensité consécutif à son invasion à grande échelle de l'Ukraine, la Russie de Vladimir Poutine a mis en place une large gamme de stratégies reposant sur de multiples leviers d’influence et d’action. Ces stratégies, relevant initialement de la diplomatie publique et du soft power, se sont progressivement transformées en véritables outils offensifs (désinformation) et Moscou a cherché à combiner ces stratégies non-militaires avec des moyens militaires plus ou moins directs (notamment par le biais d'acteurs "adhocratiques").

L’objectif de cette journée est double. Premièrement, elle sera l’occasion de revenir sur les différents leviers d’influence et d’action de la Russie en Ukraine avant l'invasion de l'Ukraine pour en proposer un panorama et tenter de les mettre en perspective. Dans une volonté comparatiste, la journée permettra aussi de s'intéresser à ces mêmes leviers dans des espaces différents vers lesquels la Russie s’est employée à projeter sa puissance, aussi bien aux marges de l’ex-URSS que vers des territoires plus éloignés, notamment au Moyen-Orient et en Asie.

Comité d'organisation : Maxime Daniélou (CRPM-Université Paris Nanterre) et Gabriel Porc (CRPM-Université Paris Nanterre)

Comité scientifique : Maxime Audinet (IRSEM), Yann Breault (Collège Militaire Royal de St-Jean), Maxime Daniélou (Université Paris Nanterre), Thomas Da Silva (CERCEC), Julie Deschepper (Université d’Utrecht), Caroline Dufy (Sciences Po Bordeaux), Clémentine Fauconnier (Université de Haute-Alsace), Kévin Limonier (Institut Français de Géopolitique), Dimitri Minic (IFRI), Gabriel Porc (Université Paris Nanterre), Jean-Robert Raviot (Université Paris Nanterre)

Mis à jour le 01 février 2024