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colloque International / Être nationaliste : les nationaliste en régimes autoritaires et totalitaires

Publié le 30 novembre 2017 Mis à jour le 14 mars 2018

Le colloque international est co-organisé entre l'Université Paris Sorbonne (SIRICE UMR 8138 - LabEx EHNE) et le CRPM (Centre de recherches pluridisciplinaires et multilingues) - EA 4418 de l'Université Paris Nanterre. Il porte sur le thème suivant : "Être nationaliste : Les nationalistes en régimes autoritaires et totalitaires"

Date(s)

du 30 novembre 2017 au 1 décembre 2017

le Jeudi 30/11 de 9h à 18h
Le Vendredi 01/12 de 9h à 17h
Lieu(x)
Université Paris Sorbonne - Maison de la Recherche
28 rue Serpente, 75006 Paris, salle D035 (Rez-de-chaussée)

Descriptif :


Le nationalisme européen a souvent été interprété comme la principale matrice idéologique des dictatures et des fascismes. Pour mesurer la pertinence de cette thèse, une première recherche collective a été conduite afin d’analyser ce que signifiait « être nationaliste » des années 1900 jusqu’aux lendemains de la Première Guerre mondiale en considérant le phénomène dans sa singularité, à un moment critique de l’histoire de l’Europe, le passage à la société de masse. Il est en fait apparu, au terme de cette recherche, que les nationalistes européens étaient loin de former une famille unie entre nationalistes conservateurs et subversifs sur les remèdes envisagés pour résoudre la crise de la société libérale, malgré des diagnostics partagés. Il a semblé opportun de mener une seconde enquête cette fois sur la place et le rôle qu’ont occupé les nationalistes dans les régimes autoritaires et totalitaires. Le reclassement opéré à la suite de la Première Guerre mondiale entre nationaux conservateurs et révolutionnaires s’est en effet accéléré lorsqu’il s’est agi de construire les nouveaux régimes. Certains ont renoncé à y participer pour rester fidèles à leurs idéaux tandis que d’autres ont été écartés. Mais un certain nombre d’entre eux ont en revanche accepté non seulement de rallier le nouveau régime mais d’y jouer un rôle plus ou moins important. Pour apprécier leur action, la première opération qui s’impose est d’ordre quantitatif, et concerne la structure même du pouvoir. Il s’avère nécessaire de préciser, au plan historique, l’étendue de cette participation en s’attachant à la périodiser et à en dégager la pesée globale dans le fonctionnement et l’évolution des régimes. Le second temps fort de la recherche est de mesurer la nature de l’engagement des nationalistes. Il convient d’étudier la nature de leur contribution idéologique au nouveau régime tout en examinant leur parcours dans la durée, en particulier au moment des processus de radicalisation interne et externe des régimes. L’examen de certaines individualités est privilégié pour leur action à la fois idéologique et politique.
 

Comité scientifique :

 
  • Olivier Dard, Université Paris-Sorbonne, SIRICE (UMR 8138), LabEx EHNE (axe 2)
  • Didier Musiedlak, Université Paris-Nanterre, EA 4418 - CRPM (Centre de recherches pluridisciplinaires et multilingues)

Retrouvez l'affiche et le programme détaillé en pièce jointe

Partenaires :

Mis à jour le 14 mars 2018